Origines de l’Empire de Drakìnn

      L’empire de Drakìnn est une civilisation millénaire. Le roi actuel de Drakìnn est Vanaro III. Il accède au trône après la mort de son père, à 17 ans, âge considéré par les demi-elfes comme trop jeune pour régner. Les habitants de Drakìnn sont les héritiers d’anciens elfes du premier âge et d’une petite tribu d’enyëns. Vanaro III est très respecté pour son code de l’honneur, sa vaillance et ses vastes connaissances qui lui permirent de rétablir la grandeur de son empire. Il incarne tous les principes auxquels le peuple dragon est attaché.

Terres de l’Empire de Drakìnn en Taemarill au Troisième Âge

      Afin de comprendre ces principes et valeurs morales, revenons plusieurs millénaires en arrière à l’aide des textes anciens de l’Observatoire. Les premiers habitants de la Montagne des dragons étaient les Eternels, des dragons nés d’éruptions volcaniques de la Montagne au cours de l’âge hors-du-temps.

      Les Eternels étaient respectés comme les enfants de Saenar, l’Esprit Primordial qui anima les êtres de Cynnara. Les Esprits Primordiaux étaient considérés comme les incarnations des facettes de Cynnara à travers le manh, cette énergie circulant librement à travers Cynnara, et reliant les êtres les uns aux autres, dans un équilibre délicat mais puissant. Tous les Eternels n’étaient pas nés de cette montagne, des éruptions similaires eurent lieu au niveau de Zortan, l’immense chaîne de montagnes à l’extrême Est de Taemarill, mais aussi sur les territoires de Gohrôn. Les Eternels étaient au nombre de 23 et étaient dotés d’une vie éternelle, ainsi que d’une grande puissance, acquise par leur lien privilégié avec le Manh et les Esprits Primordiaux.

      Les dragons sont les héritiers des Eternels, ils occupèrent les montagnes de leur naissance pendant des millénaires, et depuis renommé en Montagne des dragons. A l’aube du premier âge, les Eternels se prirent d’affection pour les elfes, en particulier les elfes de Dom’Nilam, en qui, ils reconnaissaient le même courage, la même témérité. Aussi, une grande amitié naquit entre les elfes de Dom’Nilam et les dragons.

Carte de Cynnara au Premier âge, archives elfiques

 

Premier Âge

      Après la fin d’un conflit meurtrier opposant les elfes de Dom’Nilam et les dragons, à l’Esprit Primordial Raeknya, le roi Elinel quitta son trône et avec plusieurs compagnons, rejoignit les Eternels et leurs enfants, sur la Montagne des dragons. Les elfes, sensibles au manh ambiant, commencèrent à changer physiquement, mais aussi dans leur mentalité. Pendant plusieurs siècles, ils restèrent isolés, dissimulés aux yeux du monde, vivant exclusivement sur la Montagne. Ils devinrent pour certains des légendes, des contes et pour beaucoup des autres peuples, ils étaient morts dans la Montagne. Aussi, lorsque plusieurs siècles plus tard, les dragons et les elfes d’Ithilgaelin connurent un désaccord menant à une guerre, les elfes de la Montagne, renommé le peuple dragon, sortirent de leur silence et défendirent la Montagne, aux côtés des dragons. Leur apparence physique effraya nombre de leurs anciens camarades, venus en renfort. Certaines parties de leur corps étaient recouvertes d’écailles, notamment au niveau des mains et du visage. Leurs yeux brillaient d’un éclat vif, hypnotisant, comme animés d’une flamme. Mais le plus surprenant restaient les deux cornes torsadées, partant de leurs tempes et s’élevant au-dessus de leur crâne. Leur maîtrise du manh était devenu plus puissant. Leur apparence et leurs nouveaux pouvoirs, effrayèrent les elfes superstitieux d’Ithilgaelin. Ce sera alors le début d’une longue mésentente entre ces deux peuples, menant à plusieurs guerres sanglantes au cours des millénaires suivants. Seuls les nymariens leur témoignèrent encore de l’affection, qui sera à l’origine d’une amitié forte entre ces deux peuples au troisième âge.

      A l’aube du second millénaire et après plusieurs siècles, alternant conflits et isolations, les Eternels commencèrent à se détourner de Taemarill. Ils quittèrent ses rives, et Elinel eut le privilège de pouvoir partir sur le dos de l’Eternelle Guehorna, pour le sanctuaire des esprits primordiaux. Cet évènement fut important pour la construction de l’identité du peuple dragon. Il marqua la reconnaissance par les dragons, de la noblesse d’âme de la lignée d’Elinel et du peuple dragon.

      Son héritière Isliria, ouvrit son royaume aux autres nations et commença à mettre en place un commerce avec leurs compatriotes elfes du sud. Puis les elfes-dragons, autre nom donné à ces elfes, se lancèrent à la découverte de Taemarill, et de Gohrôn, nouveau continent récemment découvert. Ils étaient accompagnés de leur dragon-lié, c’est-à-dire des dragons nés sur la Montagne et dont l’âme est lié à un elfe du peuple dragon. Les deux âmes ainsi lié par l’Esprit Primordial Enya ne forment plus qu’une seule âme. Les elfes liés peuvent partager leurs sentiments, leurs pensées profondes avec leur dragon-lié. Mais attention, les dragon-liés ne leur étaient en aucun cas soumis. Ils sont simplement considérés comme le plus beau témoignage d’amour de Saenar (esprit primordial) envers le peuple dragon. Les elfes-dragons constituèrent alors une accumulation de connaissances et leurs découvertes faites au cours de leurs voyages. Dans la bibliothèque de l’Observatoire actuel de Drakìnn (au troisième âge), il y est rassemblé un savoir plusieurs fois millénaire, sur de nombreux domaines et de nombreuses cultures.

Second Âge

Mara, enyën du clan Elüskra, reine de Drakìnn
Mara, enyën du clan Elüskra et reine du royaume de Drakìnn au Premier Âge

      Après l’installation des nains en Taemarill et la traumatisante guerre des mages, les grands dragons quittèrent Taemarill. La cité des elfes-dragons avait été partiellement détruite pendant le conflit. Aussi, ils furent surpris, lorsqu’ils reçurent la visite d’une jeune enyënne, originaire des puys ornés. Elle demanda humblement au noble peuple dragon de permettre à sa communauté de les rejoindre sur la montagne. Agée de treize ans, Mara était l’héritière d’un ancien petit clan d’Alda (royaume enyën situé dans les terres de l’Est) qui était venu vivre sur les Puys Ornés et avaient partagé les connaissances des nymariens sur Cynnara. Ce petit clan commençait à manquer de places sur les puys ornés ; alors leur vénération des Eternels les incitèrent à faire cette demande. Ils se montrèrent forts respectueux. Ce clan se nommait les Elüskra « ceux qui voient le destin » ou « les yeux miroirs du destin ». Le don de voyance était fréquent parmi la lignée de Mara. Ils restèrent sur les vallées environnantes de la montagne pendant plusieurs années. Mara entrevit dans une de ses visions un dragon réduit en cendres. Quelques années plus tard, l’un des elfes-dragons s’éprit de Mara. Leur union permit d’unir les deux peuples. Ce nouveau peuple, se renomma Drakìnn. Ce nouveau royaume s’ouvrit davantage sur l’extérieur et se lia d’amitié avec le principal royaume de l’Est de Taemarill (futur empire de Zanor) mis en place après les premières guerres entre enyëns sur Taemarill, avec notamment la mise en place d’échanges commerciaux et intellectuels. Ceux furent des années de paix et le royaume de Drakìnn y prospéra. Isliria décida dès les premières années de partir avec son dragon-lié. Un nouveau peuple avait besoin d’un nouveau couple royal à leur image.

      Au cours de cette période les Eternels furent appelés dans l’Ouest par les Esprits Primordiaux. Les Eternels y trouvèrent une terre immense luxuriante et enchantée. Baignée par le manh de Cynnara et façonnée par les esprits primordiaux. Cette terre détenait une magie unique, reflet des Eternels. Ces derniers furent emplis de joies et de reconnaissance envers les esprits primordiaux et invitèrent les autres dragons à partager ce don. Quelques enyëns et membre du peuple dragon firent le voyage avec eux, ils furent renommés les Alwen nelassar, les frères et sœurs ailés, car c’est parmi eux qu’émergea le don de métamorphose. En effet, des enfants nés d’une union mixte ressentirent instinctivement comment se métamorphoser en dragon. L’exercice était fatiguant, et leur taille n’égalait que celle des jeunes dragons. Cependant les autres peuples envièrent cette nouvelle marque d’affection des dragons envers ce peuple déjà béni de pouvoir vivre parmi eux. Notamment les nains qui avaient perdus tous leurs pouvoirs. Cependant les habitants de Drakìnn ne vivaient pas vraiment parmi les dragons mais au pied et sur les versants de la montagne à moyenne altitude.

      Mais ce qui marqua le plus tristement le royaume de Drakìnn fut l’Embrasement des Eternels. Après des siècles de petits conflits et de paix brisées, Ithilgaelin et leurs alliés nains attaquèrent de nouveau le peuple dragon. Mais cette fois-ci, l’Eternel Vanaro se mêla du conflit. Revenu sur Taemarill et irrité par cet énième conflit autour de sa montagne, il brûla d’un seul souffle tous les premiers rangs d’Ithilgaelin, mettant à mal leurs défenses. Certains jeunes dragons, s’insurgèrent de l’intervention d’un Eternel dans un conflit entre mortels. Vanaro n’apprécia pas l’audace de ce dragon, lui-même mortel face à l’Eternel. Les fréquentes absences des Eternels de Taemarill, avait diminué la croyance en leur puissance et le respect qui leur était dû parmi les jeunes générations de dragons. De plus, Murakan, un autre Eternel, fourvoyé par Raeknya (esprit primordial), attisa discrètement la hardiesse de ce jeune dragon. Deux clans se formèrent, ceux avec le peuple dragon et ceux avec Ithilgaelin. Les elfes d’Ithilgaelin et les elfes-dragons, ressentirent avec horreur une tension grandissante à l’ombre des montagnes et en leurs noms. Seul le conseiller du roi d’Ithilgaelin, Serfas, un elfe particulièrement sournois et grand ennemi des dragons de manière général, se réjouissait face à ce spectacle.

Gravure combat des Eternels
Gravure représentant l’Embrasement des Eternels

      Le drame se produisit lorsque l’Eternelle Essa fut retrouvée morte, vidée de son énergie à l’orée de Nihiwë, du côté d’Ithilgaelin. Le frère jumeau d’Essa, Rahigan, dans sa colère, accusa Murakan d’être responsable, avec Raeknya de cette atrocité. En effet, dans l’esprit des Eternels, seul un autre Eternel pouvait prendre la vie d’un de ses frères et sœurs. L’affrontement fut inévitable et l’Embrasement des Eternels eut lieu. Pendant trois jours et trois nuits, un combat titanesque eut lieu dans le ciel de Gaelanir, le transformant en fournaise. Rahigan et Vanaro, combattirent Murakan. La région de Gaelanir fut en grande partie détruite, ainsi qu’Ithilgaelin. Le quatrième jour, l’Eternel Feugmar, l’un des Eternels les plus massif, descendit de Zortan et mit fin aux combats, accompagnés de l’Eternel Dorjin. Feugmar mit les dragons face à un choix : rester sur Taemarill aux côtés des peuples mortels ou suivre les Eternels sur les terres éternelles.

      Après le départ d’une grande majorité des dragons, l’empereur de Drakìnn, Aelomar IV, dut reconstruire son royaume meurtri. Le symbole de leur force, de leur identité, de leur unité les avait abandonnés. Drakìnn réussit à maintenir son titre pendant encore plusieurs siècles, avant que le dernier des dragons restés sur la Montagne des dragons, ne périsse. La flamme de Saenar s’éteignit alors. Le peuple dragon perdit sa capacité à se transformer en dragon. Mais plus grave encore, à l’échelle de Cynnara, le manh lié à la flamme de Saenar, disparut, aussi bien pour le peuple dragon que pour tous habitants de Taemarill et Gohrôn.

Troisième Âge

      Pendant des siècles, lui et ses héritiers travaillèrent à reconstruire le royaume, à façonner des alliances, à repousser les jeunes peuples enyëns de l’Est s’emparant de la majorité des terres de l’Ouest. Drakìnn est le seul royaume millénaire comptant du sang enyëns parmi les royaumes de Taemarill au troisième âge. Lorsque Vanaro III accède au trône, son peuple garde encore un souvenir douloureux de la perte de la flamme de Saenar. Ainsi, nombre de leurs coutumes sont hérités de cette période faste et glorieuse de leur passé. L’avènement de Vanaro III vit en quelques années, l’empire renaître de ses cendres. Drakìnn redevint un haut lieu du savoir, sous l’impulsion de son jeune roi. Vanaro s’allia l’ingénierie naine de Dom’Nilam, ce qui lui permit d’apporter une logistique forte à ses armées. Il développa encore davantage les machines volantes, simulacre des dragons, commencés par ses prédécesseurs. Il favorisa une technologie à la croisée entre l’ingénierie naine, la pratique du Manh et des sceaux, ainsi que les sciences élémentaires comme les mathématiques et la physique. Il se lança dans une coopération titanesque et perçue comme surréalistes pour beaucoup de ses concitoyens, avec l’aide des nains de Dom’Nilam. En 30 ans, ses ingénieurs permirent l’invention de dirigeables, capables d’effectuer de longs trajets de plusieurs jours avec des charges lourdes. Dom’Nilam et Drakìnn mirent en place un réseau encore modeste de voyages aériens entre leurs deux royaumes. D’autres nations, comme les Baronnies d’Himlivorn et le royaume d’Ossë sont intéressés par cette technologie. Mais Vanaro III se méfie des barons d’Himlivorn (trop proche de l’ancien roi fou de Loméa, dont il favorisa la destitution) et fait obstacle à toutes leurs tentatives d’accession aux dirigeables, lors du conseil des cinq royaumes.

Cartographie de Taemarill et Lormaerill, au Troisième Âge

      La cité des cinq royaumes, est une cité bâtie après la seconde guerre des mages, afin d’instaurer une zone neutre, au point de rencontre des cinq royaumes afin de discuter des mésententes. Cette cité autonome abrite le Conseil des cinq royaumes. L’utilité de ce conseil peut paraître illusoire, mais il permet aux royaumes de ne pas rester isolés sur eux-mêmes, de risquer de voir un royaume former une armée à l’insu des autres, ou manipuler des forces trop dangereuses.

      D’un point de vue culturel, Drakìnn est tourné vers le respect de leur vénérable passé et le culte des dragons. Mais un culte, conscient de ce qu’il est, un moyen de soulager leur âme meurtrit. Il n’y a pas de religion d’état, ni de services religieux officiels. Le culte rendu aux dragons est intérieur, et s’il doit s’exprimer, il se fera par l’intermédiaire d’une iconographie historique des anciens dragons et Eternels. Néanmoins, il est fort possible d’entendre quelques légendes et prophéties sur un retour des dragons, sous l’impulsion d’un Alwen nelassar (frère ou sœur ailé(e)), parmi la population.

      Poussée à l’excellence, les membres de ce peuple aiment les compétitions sportives, les démonstrations publiques de force ou d’intellect. Ils sont fiers, quelque peu arrogant, et secrets. Terriblement secret. Ils sont jaloux de leur héritage et les étrangers qui désirent séjourner sur leurs terres doivent suivre de nombreuses règles, de crainte d’y perdre la vie. Il est interdit à tout étranger d’accéder aux parties hautes des cités royales et montagnes sans être accompagné. De manière général, les habitants de Drakìnn vivent préférentiellement entre eux, mais ne sont pas hostiles aux autres peuples. Lorsque Vanaro III est amené à voyager dans un autre royaume, il tient compte des lois et coutumes de ce royaume, même si certaines lui paraissent bien surprenantes.

cartographie des royaumes de Taemarill au 3eme âge

       Mais ce que le peuple dragon ne supportent pas, ce sont les peuples qui se revendiquent des dragons eux aussi et tentent de s’approprier leur héritage. C’est notamment ce qui provoqua leur désaccord avec leur allié Zanor, qui se renomma Saenor, et instaura un culte royal, le roi comme incarnation de Saenar, annonçant le retour de la flamme de Saenar. Aussi, Drakìnn se plaça du côté des royaumes de l’Ouest contre Saenor, lorsque cet empire envahit les terres de l’Est, alors meurtries par la seconde guerre des mages. Ce fut considéré comme une trahison et un acte de bassesse de Saenor. Drakìnn et ses nouveaux alliés défendirent leurs positions tant qu’ils le purent mais Saenor s’empara de la moitié du territoire des terres de l’Est, jusqu’à ce que, par tragique coïncidence pour Saenor, une petite météorite s’écrasa dans la partie sud de l’Empire de l’Est et dévasta ses terres, le privant ainsi de nombreuses ressources et de nombreuses vies. L’empire de Saenor fut repoussé et brisé. Les survivants se sont depuis reconstitués en petites tribus, mais restent soumises à l’autorité des vainqueurs et cela depuis plus d’un siècle.

 

drapeau de gauche: Empire de Drakìnn et à droite: Empire de Saenor

      Ainsi l’unique point de désaccord entre le peuple de Drakìnn et ce roi qui leur a redonné leur honneur, réside dans le choix de son épouse. Il prit en union une habitante du royaume brisé de Saenor. En effet, Vanaro III se détacha de la haine animant son grand-père et son père pour ce royaume. Zanor était certes responsables de la mort de l’oncle de Vanaro et de nombreuses vies furent perdues dans ce conflit. Mais ce conflit eut lieu plus d’un siècle auparavant. Et toutes les tentatives d’indépendance retrouvée pour Saenor, furent stopper par les Baronnies d’Himlivorn. Mais Vanaro prit en pitié les habitants de ce royaume, qui contrairement aux semi-elfes de Drakìnn ne jouissaient pas d’une longue vie. Les habitants actuels de Zanor étaient les descendants de ces traîtres mais pas les traîtres en personne. Cette trahison n’était pas la leur mais ils restaient toujours sous contrôle. C’est au cours d’un de ses voyages qu’il rencontra son épouse. Si à l’aube de ses 73 ans Vanaro semblait être à peine dans la force de l’âge, il le doit au sang elfique qui coule dans ses veines. Il peut ainsi, comme nombre des membres de son peuple, espérer vivre jusqu’à 150 – 200 ans. C’est cette différence de la conscience du temps qui passe, qui place Drakìnn plus proche des nations non-enyënnes, que des nations enyëns. Même si ce nombre peut paraître largement suffisant pour un enyën, la disparition des elfes au sang pur dans la population a diminué une espérance de vie qui se comptait autrefois en demi-millénaires ou davantage pour les plus proches des lignées elfiques.  De même, leurs cornes ont diminué, ou tout simplement disparues. Quelques écailles subsistent sur leurs tempes. Mais l’éclat animant leurs yeux est toujours aussi vivace.

      Le mariage de Vanaro, et son épouse Tamma fut mal acceptée par de nombreux aristocrates et membres du peuple. Mais la nouvelle reine sut rapidement, par son caractère fort et sa ruse, se faire sa place parmi l’aristocratie de Drakìnn. Elle mit au monde trois enfants, et avec les années, gagna en assurance et en influence au sein de la cour. Le statut de la reine ne fut jamais remis en question publiquement. Les habitants de Drakìnn sont très respectueux de la personne royale, et sont reconnaissants à ce roi d’avoir redorer l’honneur de Drakìnn. Leur honneur.

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