Monde de Cynnara

Introduction au monde de Cynnara

      Le monde de Cynnara est un monde fantastique dans lequel, l’Ancienne Observatrice que je suis, y évolue depuis des millénaires. Je souhaite à présent transmettre mes connaissances de ce monde, afin de maintenir vivante la mémoire de ceux qui ont foulé ces terres. Le monde de Cynnara pourra vous sembler familier, avec des repères proches des vôtres. Mais vous y découvrirez des peuples, des créatures intrigantes et des cultures surprenantes. Ses arts mystiques vous envoûteront. Ce monde est magnifique, émouvant, mais aussi terriblement cruel. Mais ne vous laissez pas impressionner, vous n’êtes qu’au début de l’histoire. A présent, venez avec moi à la découverte de ce monde !

Carte de Cynnara au Premier âge, archives elfiques

 

      Nous sommes au Troisième Âge de ce monde, période dans laquelle prend place l’histoire la plus marquante pour le devenir de Cynnara. Mais avant de vous conter ce récit, il est nécessaire de comprendre l’héritage laissé par les âges précédents et les êtres illustres dont les actions bonnes ou mauvaises l’ont façonné.

Taemarill régions 1er âge, archives elfiques
Carte représentant les différentes régions des Terres de l’Ouest et de Mirèmynlai au Premier Âge

      Commençons par une brève présentation du monde de Cynnara. D’après les archives de l’Observatoire (le plus haut lieu du savoir de Taemarill), quatre continents sont répartis à la surface de Cynnara : Taemarill, Gohrôn, Lormaerill et les terres éternelles des dragons. Il existe aussi les îles du dragonnier, découvertes au second âge. A l’exception des terres éternelles, occupées uniquement par les dragons et les Eternels, les peuples de Cynnara sont répartis sur ces continents, aux multiples écosystèmes.

      Ainsi Cynnara, compte de nombreux royaumes et nations, héritières des anciens peuples : les nymariens, les elfes, les nains, les éwë, les dragons et les enyëns. Pour vous guider dans votre quête de connaissances, je vous proposerai, en parallèle de chaque royaume, une fiche d’introduction à chacun de ces peuples. Au cours des différents âges de Cynnara, ces peuples se sont côtoyés, combattus, ou bien encore mélangés, jusqu’à la fondation des nations et royaumes du troisième âge.

      L’histoire de Cynnara est ainsi découpée en âges de plusieurs millénaires, parcourus d’évènements à l’origine de la subdivision des âges, dont voici un récapitulatif de très loin non-exhaustif :

  • L’Âge hors-du-temps : formation de Cynnara, incarnation des esprits primordiaux, naissance des Eternels et des dragons, les Ulgoros….
  • Premier Âge : éveil des principaux peuples de ce monde, retour des Ulgoros, âge d’or des elfes…
  • Second Âge : âge d’or du peuple dragon et de son savoir, perte d’intérêt des elfes pour Taemarill, perte des dragons, peuple de Hamsùn…
  • Troisième Âge : avènement des royaumes enyëns, guerres des mages…
Taemarill troisième age
Carte de Taemarill et de Lormaerill du Troisième Âge

      Maintenant abordons la nature singulière de cet univers fantastique. Le monde de Cynnara est caractérisé par la présence de deux lunes. L’une gravite en permanence autour de Cynnara, influençant ses marées et est associé à l’astre lunaire Laenya dans de nombreuses croyances. La seconde lune, appelée lune bleue de par sa coloration lorsqu’elle apparait dans le ciel, est visible deux à trois fois par siècle. Sa présence dans le ciel, permet aux êtres de percevoir le manh plus sensiblement qu’à l’accoutumé.

      Parlons-en du manh ! Le manh est indissociable de la nature intrinsèque de ce monde. Cynnara est parcourue en permanence par une énergie, circulant dans tous les êtres. Un lien invisible mais puissant entre toutes les entités de Cynnara. Le manh est ressenti avec plus ou moins de sensibilité par les êtres vivants, il est parfois assimilé à un sens instinctif affiné. Et parmi ces êtres vivants, les détenteurs de manh sont capables de ressentir, canaliser, et de manipuler cette énergie. Et comme tous les êtres vivants de Cynnara sont reliés par le manh, le maniement du manh par un individu peut être perçu par les autres détenteurs autour de sa position, selon leur éloignement et leur sensibilité.

      La sensibilité au manh dépend de chaque individu, mais il est notable que certains peuples y sont plus réceptifs : les nymariens, les elfes, les éwë, les nains et les hamsùnéens. Ceux qui sont capable de manipuler le manh, peuvent développer des affinités avec un ou plusieurs Enseignements. Ces Enseignements sont les préceptes transmis par les esprits primordiaux aux premiers peuples de ce monde. Cette maîtrise du manh pour les anciens peuples, leur conféra un net avantage au cours des premiers millénaires.

      Il existe une seconde énergie, observée uniquement parmi les enyëns : le Han. Cette énergie est fortement liée à la volonté de chaque être à la percevoir, à l’exploiter, à la maîtriser. Cette découverte fut faite par les elfes d’Elnorlin (ancien royaume des plaines), lors de leur rencontre avec les enyëns aux alentours de l’année 2200 du Premier Âge. Il est écrit dans un texte ancien:

« Lorsque les elfes du royaume des plaines empruntèrent la grande fracture, ils […] découvrirent un peuple vivant à l’orée sud de la forêt étoilée. Ressemblants aux elfes à quelques détails près, la langue employée par ce peuple leur était inconnue. Ils se nommaient entre eux les enyëns. […]

      Parmi les plus puissants elfes, un doute commença à s’instiller dans leurs esprits. Les elfes ne parvenaient pas à ressentir un lien entre les enyëns et le Manh. Cette particularité rendait cachée la présence des enyëns, aux yeux de tous les autres peuples liés par le Manh. Lorsque les elfes fient appel au manh, certains enyëns changèrent d’attitude avec eux. Comme s’ils craignaient de voir surgir une ombre de leur passé, une partie d’entre eux commença à établir une distance avec les elfes. Mais une autre apporta aux elfes, une réponse à leurs doutes. Certains d’entre eux étaient capables d’exploits similaires aux elfes mais par un procédé différent, par l’intermédiaire de ce qu’ils nommaient le Han.

      Ce Han laissa un sentiment désagréable parmi les elfes et un sentiment de rejet naquit. Certains elfes décidèrent de prendre leurs distances et partir plus au nord où ils établirent la grande cité d’Elnorlin. »

Extrait de l’ouvrage « Découvertes des terres de l’Est » d’Enlissar Falvawìn, chroniqueur de la cour d’Elnorlin.  

       Ainsi le manh connecte ensemble, à chaque instant, tous les êtres de Cynnara. Il représente la multitude de ce monde. Tandis que le Han représente l’individualité des enyëns parmi ce monde. Cette différence impactera le monde de Cynnara. Les enyëns naissent avec ce han et les autres peuples ne peuvent l’acquérir ; alors que les enyëns ont la possibilité de ressentir le Manh pour les plus sensibles. Le Han leur donne une force soumise à leur volonté et influencée par leur âme. Ainsi les êtres capables de ressentir le Han, le font en lien avec une affinité unique, demandant des années d’apprentissage pour son perfectionnement.

      Dans un article indépendant, je traiterai des enjeux du Manh et Han. Au Troisième Âge, les enyëns sont moins nombreux à être sensibles au Manh et au Han. Ainsi naitra le terme « manhori », mot nymarien désignant les meilleurs détenteurs de manh, il sera à l’origine du concept de magie au troisième âge et du terme « mage » parmi les enyëns. 

      Pour en revenir à Cynnara et ses peuples, dans un premier temps, je vous propose de partir à la découverte des nations et royaumes, constituants Taemarill au Troisième Âge :

Cartographie des royaumes de Taemarill et Lormaerill
Carte illustrant les royaumes de Taemarill et de Lormaerill au Troisième Âge

 

  • Empire de Drakìnn
  • Royaume de Loméa
  • Communauté de Nëilatil
  • Les Baronnies d’Himlivorn
  • Royaume brisé de Zanor
  • Royaume de Nymari
  • Les elfes de Mirèmynlai
  • Royaume de Lomiòn
  • Royaume nain de Dom’Nilam
  • Cités blanches d’Ossë
  • La cité des cinq royaumes